Qu'en est-il des stocks de carbone et de sa dynamique en lien avec la biodiversité des sols ?

  • Quel est le potentiel de stockage de carbone d'une parcelle agroforestière sous climat méditerranéen et tempéré ?
  • Quelle sera la forme de ce stockage et sa durabilité dans le temps ?
  • Quel est le rôle des acteurs de la pédofaune et de la microflore dans ces processus ?
  • Comment l’agroforesterie agit-elle sur la pédofaune ?
  • Comment cela influence-t-il la dynamique du carbone ?

Quantification des stocks de carbone organique dans les sols

Partenaires impliqués :

UMR Eco&sols, UMR System, UMR Ecosys, AGROOF

Responsables :

Rémi Cardinael et Tiphaine Chevallier

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Agripsol

Objectif :

L'objectif de cette tâche est de quantifier les stocks de carbone organiques dans les sols agroforestiers et d'étudier leur variabilité spatiale (distance aux lignes d'arbres et profondeur). Cette action s'est principalement déroulée sur le site expérimental de Restinclières où des noyers hybrides de 20 ans sont associés à une rotation blé/colza/pois (agriculture conventionnelle). En lien avec l'action 6, 5 parcelles autres parcelles ont fait l'objet de mesures selon des protocoles allégés.


Qualification des formes de carbone organique

Partenaires impliqués :

UMR Ecosys, UMR Eco&Sols, UMR SYSTEM

Responsable :

Claire Chenu

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Agripsol

Objectif :

L'objectif est d'identifier la forme des stocks de carbone précédemment mesurés, c'est à dire leur degré de stabilité dans le temps. Le carbone est-il stocké sous des formes labiles ou plus stables ? Cette stabilité varie-t-elle en fonction de la localisation dans la parcelle et de la profondeur ? Cela permet de mieux comprendre les processus à l’œuvre dans les processus de stabilisation/déstabilisation du carbone. Tout comme l'action 2, cette action s'est principalement déroulée sur le domaine de Restinclières.


Etude de l'activité biologique des sols

Partenaires impliqués :

UMR ECOBIO, Agroof

Responsables :

Daniel Cluzeau et Kevin Hoeffner

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Agripsol

Objectif :

L'objectif de cette action est de décrire et expliquer les relations causales entre pratiques agroforestières (nature, quantité et localisation des matières organiques déposées par les arbres et les cultures) et l’abondance et la diversité taxonomique et fonctionnelle de certaines communautés du sol : lombriciens, cloportes et diplopodes, champignons mycorhiziens.

  • Les lombriciens ont un rôle reconnu dans la fragmentation des débris végétaux, dans l’incorporation de matières organiques en profondeur dans le profil et dans la genèse d’agrégats stables, sites de protection potentiels des matières organiques vis à vis de la biodégradation. Ces rôles étant plus ou moins importants selon les catégories écologiques de lombriciens.
  • Les cloportes et les diplopodes (détritivores) jouent un rôle essentiel dans la décomposition du sol. Ils se nourrissent de résidus de cultures et de feuilles des arbres. En broyant la matière organique, ils en accélèrent la décomposition.
  • Les mycorhizes, dont une abondance élevée est attendue dans ces systèmes, pourraient permettre l’incorporation de MO issues du végétal dans des pores très petits du sol, sites de protection.

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